Baby Driver
Encore une fois, Edgar Wright joue avec les codes des films de gangsters. Il arrive également à synchroniser la forme (travaille sur le son et la BO) avec le fond (le héros noie son acouphène avec de la musique).
Le film est dynamique, drôle, juste, va jusqu’au bout de son principe.
Le tour de force de ce film est d’avoir réussi à synchroniser tous les éléments sonores du film avec la BO.
Mon seul regret est le final, un peu de deçà de ce que promet la scène d’intro qui est juste incroyable : après une course poursuite très dynamique en terme de montage et de cascades, on suit Baby chercher des cafés avec un plan séquence très travaillé (en terme de rythme, c’est top).
Après la trilogie Cornetto (Shaun of the Dead, Hot Fuzz et Le Dernier Pub avant la fin du monde) et Scott Pilgrim vs the world, je pense que Baby Driver est le film le plus abouti du réalisateur anglais.
Le film est un anti Drive en terme de sensation : Si Drive joue sur son ambiance et ses images avec beaucoup de classisime, Baby Driver est un concentré de fun, avec énormément de trouvailles techniques. Si Drive nous immerge, Baby Driver nous explose à la figure.
Pourtant les deux films ont un pitch identique. Reste à savoir si le sort du héros est identique à la fin 🙂 .