T2 – Trainspotting
J’avais encore en tête le Biopic de Steve Jobs, réaliser par Danny Boyle, sorti l’année dernière. C’était un de mes films préférés car, au delà de la vie du chef d’entreprise, le film se servait de ce prétexte pour raconter des choses plus universelles. Il avait, en plus, une belle réalisation soignée.
Pour Trainspotting 2, j’étais assez étonné de ne pas entendre, de manière tonitruante, les critiques et les spectateurs hurler de joie.
Le premier est un film culte, qui définit clairement la jeunesse anglaise des années 90, qui pose les bases d’un style de réalisation identifiable qui sera la patte de Danny Boyle et qui met le pied à l’étrier d’acteurs prometteurs.
Ewan McGregor, Robert Carlyle et tout le reste du cast d’origine reviennent donc dans cette suite. Personne n’a perdu la main : des acteurs au réalisateur, cet épisode confirme les talents de l’époque. On sent un certain plaisir des retrouvailles.
Mais le film, en pleine crise de la quarantaine, dans les quartiers pauvres d’Edimbourg, accuse un petit coup de fatigue. Loin de la surprise et de la fougue, les enfants terribles se sont assagis.
Ce n’est pas nécessairement un mal, mais le film raconte une histoire plus convenue et moins surprenante. J’ai été moins pris, j’ai trouvé la narration brouillonne.
On passe un bon moment et ce n’est clairement pas un mauvais film. Mais être juste un bon film après un film culte, ça laisse une petite déception.