Gravity
Je crois qu’Alphonso Cuaron est en passe de devenir un de mes réalisateurs préférés.
Après les Fils de l’Homme, Gravity permet de mettre en scène plein de belles images de l’espace, un jeu d’acteur assez époustouflant, une musique juste divine (elle a fait 90% de mon amour pour le film).
J’ai adoré tout le film. Je suis resté scotché autant par les mésaventures spatiales de Sandra Bullock que par le sous texte de la survie après un deuil, la solitude que l’on ressent.
La troidé n’était pas nécessaire pourtant. Mais elle n’enlève rien à l’expérience du film.
On pourra reprocher la succession d’avarie surmontée par l’héroïne, mais le fait qu’elle se dépasse, qu’elle réussit ou qu’elle échoue donne une dimension épique, métaphorique. J’avoue n’avoir pas eu le temps de réfléchir à la cohérence.
Il y a une charge émotionnelle suffisante, une force narrative appliquée au bon endroit, un plan spatial dont l’abîme donne le vertige, pour que cette équation physique produise une résonance dévastatrice pour votre cœur et votre rétine.