Promised Land
Matt Damon retrouve Gus Van Sant : On sait dès lors que l’on aura un film bien joué, avec de belles images et une réflexion sur la société Américaine.
Sous couvert d’actualité sur l’exploitation du gaz de schiste, on y dénonce la manipulation des grandes compagnies énergétiques, de la pauvreté agricole aux États Unis.
Le point de vue du film est de nous montrer celui des « méchants ». Donc Steven Butler (Matt Damon) rachète des terres agricoles pour une somme modique à des paysans qui n’ont pas le choix. Son argument ? Ne pas finir dans la pauvreté comme la ville de son enfance. Il est donc du mauvais côté mais pour de bonnes raisons. Mais tous ses plans tombent quand un écolo arrive dans le village pour dénoncer les désastres sanitaires de l’exploitation du gaz.
Une lutte donc idéologique mais aussi pour Alice, la jolie enseignante du coin 😉
Si le film peut paraître déjà vu, l’approche et la fin sort le spectateur des archétypes.
Des paysages ruraux US, on n’en voit pas tous les jours dans les films. Ça donne presqu’envie d’y vivre.
Sans oublier aussi un certain humour assez subtil durant tout le film.