Pauvres Créatures
J’avais bien aimé the Lobster de Yorgos Lanthimos qui avait un univers fort, de bons acteurs et une histoire intéressante.
On reprend les mêmes ingrédients pour Poor Things (Pauvres Créatures) avec en figure de proue une Emma Stone dans un rôle qui semble lui tenir à coeur.
Pour la partie visuelle, ça évoque Tim Burton ou Terry Gilliam avec forcément la patte de Lanthimos. S’il était timide sur the Lobster, le réalisateur propose une mise en image qui illustre les sentiments des personnages, convoque des scènes des films classiques gothiques, permet de donner un aspect « fabuleux », intemporel à ce film d’une femme qui se construit et s’émancipe.
Un film qui semble aligner les astres de la réussite, malgré le fait qu’il peut être difficile à recommander (il faut pouvoir entrer dans un univers peu conventionnel, je pense que l’on peut aussi ne pas adhérer aux partis pris) même s’il possède un message intéressant et actuel.