Evil Dead Rise
Je pensais avoir renseigné tous les films que j’avais vu dans la Tematek. J’avais oublié ce Evil Dead Rise qui pourtant m’avait laisser une impression forte. Mais pas forcément dans le bon sens.
Je suis toujours curieux de voir un film ou une série Evil Dead. Ce sont des histoires qui traitent sérieusement la comédie et le film d’horreur.
De plus, j’aime beaucoup Sam Raimi et avoir un film qui reprennent les codes de ses premières productions, ça peut être toujours sympa.
Malheureusement pour Evil Dead Rise, j’ai eu du mal à retrouver mes petits. Le film ne convoque Evil Dead uniquement dans son titre. Il y a, selon moi, deux films intéressants, mis dans un mixer. Au lieu d’avoir un mélange cohérent, on a juste déchiqueté un bon film d’horreur dans un cercle familial et des petits bouts pas très subtils pour avoir un arrière goût Evil Dead.
Le visionnage en salle ne m’a jamais fait peur, jamais fait rire. Ca n’a suscité que des soufflage de nez agacé. Voire, par moment, beaucoup d’interrogations sur le sous-texte de la soeur/ héroïne principale qui a peur de devenir mère. Sur le papier, ça aurait pu être intéressant si le film se déployait dans ce sens, mais il reste superficiel, limite bas du front et préfère nous sortir des astuces de sursauts vues et revues plutôt que d’approfondir les personnages et leur relation.
On ne croit jamais en cette maternité, ni en cette famille alors que faire un huis-clos horrifique avec pour trame de fond les relations parents / enfants aurait pu être un vrai développement intéressant vers l’horreur et les peurs inavouables.
Comme pour les films, « sans un bruit » ou « lights out », il y avait moyen de faire quelque chose de plus approfondi au niveau de la thématique et des personnages mais ils préfèrent se concentrer sur les plans horrifiques déjà vus pour faire des « hommages ».