Men
Je continue mon exploration du travail d’Alex Garland. Au scénario de 28 jours plus tard, à la réalisation d’Ex Machina et d’Annihilation, il représente une partie du cinéma d’horreur qui me plait. Il y a toujours un fond et une réflexion qui découle de ces films, que l’on aime ou pas.
Men ne fait pas exception. En plus d’avoir un film beau, il est intriguant, très bien interprété par l’ensemble du casting et l’on se perd dans ces visions de cauchemar.
Harper Marlowe part dans la campagne anglaise pour fuir un événement traumatique. Une fois dans la maison, en se promenant dans la campagne, elle se sent traquée par une forme étrange.
Le film, comme je le disais, est réussi autant sur le plan artistique que dans son message. Comme dans Sweat (le genre n’a rien à voir mais j’ai eu le même sentiment sur les deux films), je peux comprendre que le troisième acte laisse des personnes en dehors du film.
J’ai ressenti, tout au long du film, une approche très Silent Hill 2 (de l’horreur psychologique) où le film peut se passer aussi bien dans le monde réel ou dans la psyché du personnage. Pas de grand thème universel, mais une trajectoire de personnage touchante et sincère.
C’est le genre de film où le réalisateur / scénariste fait confiance au public pour y projeter son interprétation. Si vous pouvez passer certains passages un peu durs visuellement, je vous laisse le soin de vous perdre dans la campagne anglaise de Men.