The Vigil
Je ne connais pas bien les traditions juives. Je connais le mythe du Golem. C’est avec le plaisir de la découverte que j’apprends l’existence des shomers qui veillent un mort pour adoucir son entrée dans l’autre monde (enfin, c’est présenté ainsi dans le film).
Après le film, je suis allé faire un tour sur wikipedia pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rite_fun%C3%A9raire#Juda%C3%AFsme
The Vigil est un film produit par Blumhouse, la société de Jason Blum, qui, depuis quelque temps, traite le genre horreur avec sérieux. On est loin d’un teen movie pour que l’être aimé se blotisse dans vos bras. C’est le retour du genre avec une réalisation soignée et son message de fond.
Et ça fait du bien. On a donc une mise en image travaillé avec une belle photo et gestion du clair-obscur. Cela contraste de voir les messages / SMS / Vidéo dans le cadre comme le fait la série Sherlock (il y a une vraie mode sur cet effet, c’est un marqueur de notre époque).
On a aussi une mise en musique assez intéressante : où la musique traditionnelle se mélange avec des nappes de synthétiseur type new wave.
Le film aborde en partie l’antisémitisme. Si l’on se penche sur les personnages, il y a aussi l’acceptation du deuil mais aussi du syndrome du survivant.
Même si le film possède des qualités (sa photo, sa musique, sa montée en tension et sa gestion du hors champ), on est un peu déçu par la fin un peu abrupte et l’absence d’un climax.
The Vigil reste le premier film de Keith Thomas qui possède un vrai talent et j’ai hâte de voir plus de films de ce réalisateur.