Phantom of the Paradise
Je ne connais pas très bien le cinéma de De Palma.
Pour ce que j’ai vu auparavant, ça oscille entre le très bon comme Snake Eyes et Scarface et le pas terrible, comme le premier Mission Impossible (je n’ai pas aimé, le film possède tellement de facilités de scénariste…).
Aussi, j’ai voulu en savoir plus.
Je me suis procuré un film de ses débuts, un classique.
Je ne savais pas que ce film était une comédie musicale… et je ne suis pas fan du genre.
Je ne savais pas qu’il y avait Jessica Harper que j’adore dans Suspiria
Pour moi, le film se situe entre ces deux extrêmes.
Malgré le fait que je trouve le film moyen (je n’arrive surtout pas à comprendre le personnage principal), cela reste un film qui a eu une influence majeure :
- sur le cinéma (Impossible de ne pas penser à Dark Vador en voyant la combinaison du Phantom),
- sur la musique (Daft Punk et Justice me semblent deux groupes évidents, ainsi que toute la scène électro du début des années 80)
- sur l’esthétique de toutes les années 80s dans lesquelles j’ai grandi.
Un classique donc, qui permet de découvrir le contexte, la liberté du nouvel Hollywood, inspiré de la nouvelle vague, où les séries B étaient une porte ouverte vers la créativité.