Wish I was Here
Pour cette review, Je reprends le titre anglais, moins déroutant. Beaucoup de films s’appellent « le rôle de ma/sa vie » et plus révélateur du propos du film : « J’aurais voulu être ici ». Cela met en avant les difficultés des personnages réveurs à affronter la réalité.
Pour comprendre mon attachement à ce film : En 2013-2014, j’ai passé une année scolaire à prendre des cours de théâtre avec une comédienne. Nous devions aussi écrire un spectacle sur le thème de la famille. Cela fait étrangement écho à des choses que j’ai vu et ressenti récemment.
Zach Braff, déjà auteur de Garden State, revient avec Wish I was here, un film assez personnel visiblement, dont le financement a été compliqué (il a bénéficié d’un soutien sur Kickstater, une plateforme de Crowfunding). Le point de départ du scénario donne lieu à un enchainement de séquences qui traitent, de manière drôle ou touchante, les liens de la famille.
Le héros étant à l’âge où l’on doit être pleinement un adulte, où l’on doit s’occuper de ses parents, de ses enfants, de sa femme et faire le bilan de nos rêves et de nos illusions. On devine les points autobiographiques. Même les scènes avec Jim Parson sur son travail de comédien et sur la gentillesse à Hollywood sonnent comme des moments vécus.
Cela nous renvoie aussi à nos propres questions et à notre vie, à la recherche d’un certain équilibre entre notre bonheur, nos envies et nos difficultés face à un quotidien, une réalité pas toujours tendre.
Comme pour Maestro, j’aime ce film pour beaucoup de raisons personnelles mais je pense que ce film possède suffisamment de qualités pour plaire à tout le monde.
A la fin du film, il est difficile de ne pas vouloir se faire adopter par Zach Braff (ou de devenir un papa comme le héros de son film) 😉 .