Superman (2025)
Je n’avais rien à fiche des blockbusters de l’été : le nouveau Jurassic World, le nouveau Marvel et le nouveau DC. Et pourtant, je me suis fait avoir par certaines images et des retours positifs.
Comme je n’ai aucun lien affectif avec les dinosaures, je n’ai pas vu le film avec Scarlett Johansson (pourtant, vous savez…) et je suis allé voir le film avec l’homme de fer sans grosses attentes.
Le film doit être le renouveau pour DC, effaçant ainsi les films précédents à l’ambiance sombre et sérieuses. Aussi, on évacue les parallèles liés à la religion dans Superman (qui était devenu une icône déifiée)
James Gunn adapte un Superman en recherche d’humanité, portant les valeurs qu’il a apprise avec ses parents adoptifs, des gentils fermiers de Smallville.
On est dans un monde où Superman et les autres super héros font leur job quotidien et personne n’est vraiment surpris de voir débarquer un monstre Alien le lundi et un super vilain le mardi. Et Superman intervient, sans se soucier de la politique ou des conséquences. Et on arrive « in media res » face à un héros qui est dévalorisé, mis en difficulté parce qu’il a pris position durant un conflit militaire.
Le reste du film est un peu fouillis, avec beaucoup de personnages pas forcément utiles à l’intrigue (juste un peu cools malgré tout).
C’est une vision bien moins sombre et un peu plus sympathique de Superman, proche de celle du dessin animé des années 1990 par Bruce Timm et Warner Animation.