28 Ans plus tard
Ce film faisait parti de mes plus grosses attentes de 2025. Et j’ai été surpris. En bien … et en moins bien. Attention « Divulgachage léger » : Je pense qu’il important de savoir que le film est en deux parties. Il y a bien un parcours complet des personnages et une conclusion intermédiaire, mais la fin est volontairement ouverte. Mais le film m’a laissé sur « ma faim » et j’ai découvert l’existence d’une suite à ce moment. Ca peut être une grosse interrogation pour celles et ceux qui comme moi, s’attendait à un vrai film conclusif.
La bonne surprise vient du fait que, si les deux premiers volets sont très différents, cette suite raconte encore autre chose. De retour après une vingtaine d’année, Danny Boyle (le réalisateur) et Alex Garland (le scénariste) reprennent en main leur univers.
Et si le plat possède une saveur différente, on a pourtant les mêmes ingrédients : des supers comédiennes et comédiens (Aaron Taylor Johnson, Jodie Comer, Ralph Finnes et surtout Alfie William), une tension constante, des idées de mises en scènes, des petits défis techniques et des moments de poésie.
On garde aussi l’esprit d’un film qui, au travers d’un contexte épidémique et de la violence, se concentre sur les relations humaines et sur plusieurs aspects de notre société.
Je suis sorti de la salle assez déboussolé et donc avec un sentiment de déception mais plus le film me hante, plus je reconsidère ses qualités et je remet en perspectives mes attentes.
Le film ne fera pas consensus, je pense même qu’il sera polarisant, mais il ne laissera pas indifférent.