
The Gazer
Comme pour When the Light Breaks, la présence à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2024 et la mise en avant par Ecran Large m’avait intéressé.
On me parle d’un melange entre Memento et the Machinist, il ne m’en faut pas plus.
The Gazer est aussi un premier film d’une personne qui ne vient pas du milieu du cinéma.
J’ai trouvé le film très beau, avec une caméra sage, des idées de mises en scène efficaces et des actrices et acteurs assez bon.
On essaie de recoller les morceaux de l’enquête et de l’esprit fragmenté de l’héroïne. On bascule par moment dans l’horreur avec des accents de David Lynch ou de David Cronenberg. L’état de cauchemar éveillé rappelle aussi un peu les jeux Silent Hill.
Malgré toute ces qualités, il y a quelques moments où la succession de rebondissement nous perd. Ca reste assez impressionnant pour un premier film, en espérant que ce film aide Ryan J. Sloan à en faire d’autres.