
Captain America : Brave New World
Chris Evans délaissant le rôle, il incombe désormais à Anthony Mackie de rattraper au vol le bouclier étoilé. N’ayant pas de super pouvoirs mais des ailes mécaniques, il doit plus composer avec sa ruse et ses aptitudes athlétiques pour défendre la veuve et l’orphelin.
Faisant suite à la série « Falcon et le soldat de l’hiver » qui avait du mal à faire vivre ses enjeux, le film commence sans vraiment ré-iconisé le nouveau personnage, comme si le fait d’endosser le costume de son prédécesseur lui donnait de la légitimité.
Il est écrit sans spécificité ni trait particulier. On aurait pu avoir un personnage qui doute de son héritage, qui a du mal à trouver sa place (c’était les thèmes de la série mais ils n’étaient pas résolus).
On aurait pu mettre plus de mystère sur l’identité du Hulk rouge et aussi mieux écrire le vrai vilain à la manoeuvre (il est ridicule). Malgré les réécritures, les scènes retournées, le montage remanié, on voit toutes les coutures, les fils, les plaies mal refermées. On sort du film avec un sentiment d’inconséquence, une impression d’un film bricolé à la va-vite (qui peut être divertissant par moment) alors qu’il a coûté plusieurs millions d’euro.