
Wolf man
Avant le COVID, un des derniers film que j’avais vu est l’adaptation d’Invisible Man avec Elisabeth Moss. Et si j’avais bien aimé l’idée et les prémices qui rende le spectateur aussi parano que sa protagoniste, le dernier acte était un peu plus difficile.
C’est aussi un moyen d’ancrer les mythes du début du 20ème siècle dans des problématiques plus contemporaines (La violence faites aux femmes, la masculinité toxique).
Si dans le film précédent, seule la fin m’avait fait sortir du film, ici, je n’ai plus aimé dès la fin du premier acte. L’intro est pleine de promesses qui n’aboutissent à des idées qui ne donne rien de passionnant. On multiplie les aller-retours dedans/dehors. Il y a une idée de mise en scène intéressante mais qui est mise aléatoirement dans le film. Le message est trop évident, les moments de suspens ou de terreur ne marchent pas car on devine tout le déroulement.
Ce n’est ni effrayant, ni gore… ni amusant. C’est malheureusement un film qui se prend trop au sérieux. Alors qu’un film de genre est souvent porteur d’un message (quoi qu’en dise les fans d' »Elevated Horror », ce n’est pas nouveau que l’on se serve de l’horreur pour combattre des idées réactionnaires ou rétrogrades), c’est l’exagération qui permet de donner une forme exutoire à la contestation (voire l’exemple de The Substance).