
Sonic 3 (le film)
Sonic, en jeu vidéo, est le symbole de ce j’ai aimé chez SEGA. J’avais eu, pour comparer, deux consoles prêtées par mes amis. Une super NES avec Super Mario World et une Megadrive avec Sonic et Streets of Rage. C’est la console noire avec le hérisson qui est restée dans mon coeur. Aussi, ma fidélité a tenu bon jusqu’à la dernière console de la marque et je retrouve de temps en temps les productions Sega sur tous les supports.
Sonic 3, le film, recolle avec la trame de Sonic Adventure 2 (qui était sorti originellement sur Dreamcast) et l’introduction du personnage de Shadow. Après avoir ajouté Tails et Knuckles dans le film Sonic 2 (que j’ai rattrapé après coup), on ajoute un nouveau personnage.
Ca a eu deux effets :
- donner moins de place aux humains et c’est tant mieux (la partie avec le mariage dans le 2, qu’est ce que ça ne servait à rien…)
- Ajouter des enjeux plus profonds (on s’entend, c’est pas du Shakespeare, mais c’est un peu plus sombre) et une tonalité plus « juste ».
Et je trouve que ça donne un meilleur film que les deux précédents. Là où les précédents films mettaient Sonic dans une position de facilité, ici, on est face à une sorte de double maléfique, de version de lui qui aurait mal tourné. Et ça marche mieux sur moi.
Après, ce n’est pas un grand film mais un très bon divertissement, qui fera donnera aux enfants des émotions un peu plus complexes et aux grands une nostalgie de la période où SEGA était un peu plus fort que toi.