Here
Je ne comprends pas trop pourquoi ce film a été aussi discret. Peu de promo, peu de mise en avant (alors qu’il s’agit de Robert Zemeckis, réalisateur de « Retour vers le Futur ») alors que Ridley Scott enchaine des films plus bruyants mais pas forcément aussi bon.
Je peux comprendre que ce soit un film plus intimiste, plus expérimental. Il s’agit d’un plan fixe sur un bout de décor qui évolue dans le temps. Il y a des « inserts », des « incrustations », des éléments qui se répondent et qui donnent de la poésie à ce film qui aurait pu être une version longue de l’intro de « Là-haut ».
Tout n’est pas parfait. Si j’aime beaucoup l’effet de découpage de « cases » dans l’image, c’est dommage que ce ne soit pas constant : il y a d’autres effets et je ne les trouves pas toujours aussi élégant. Certains effets numériques ne marchent pas (le colibri…). Il y a certains moments un peu « tire-larme ».
Mais : je ne m’attendais pas à voir autant Paul Bettany et Kelly Reilly (dont le jour de naissance est identique au mien, ça ne joue pas sur la sympathie que j’ai pour elle). C’est drôle de voir que les acteurs qui jouent les parents du personnage de Tom Hanks sont plus jeune que lui et Robin Wright. Les outils de rajeunissement numérique sont plutôt bien utilisés.
On a un effet pièce de théâtre qui fonctionne, qui est touchant.