The Substance
Du petit coup de poing dans le ventre vers la grosse claque dans la gueule, le film est violemment intéressant.
On découvre une Demi Moore qui joue sur son physique. Le film parle de l’injonction que l’on fait aux femmes (femmes publiques ou du quotidien) de rester jeunes.
Son personnage reçoit une substance qui va « faire éclore » la meilleure version d’elle même. Sous la pression de son producteur, elle est prête à s’injecter un produit inconnu, dont elle ignore les effets secondaires. Cela fait écho (chez moi) à ses vidéos d’influenceuses qui se retrouvent avec des complications médicales pour suivre les « canons » de beauté actuel.
On pourra me dire que le film n’est pas subtil, que le dernier acte peut être « over the top », mais je suis content de voir que le film va jusqu’au bout. Les réalisatrices et les réalisateurs font perdre parfois de la force dans leurs propos par une production trop timorée ou n’assumant pas les codes de l’horreur.
Coralie Fargeat utilise l’outrance pour montrer à quel point notre vision de la beauté et du contrôle du corps des femme est monstrueuse.
Le film possède plein de qualités et je ne veux pas trop en dévoiler pour que vous découvriez Demi Moore et Margaret Qualley dans leur meilleurs rôles.