The Apprentice
Un film sur la génèse de Trump, sur ces débuts en fils d’investisseurs et magnat de l’immobilier newyorkais, ça peut être facile.
Si le film est à charge, s’il ne fait que montrer les mauvais côté, il peut être vite démonté par ses opposants. Si on l’humanise trop, il en devient un martyr, une personne à qui l’on va pardonner ses errances.
C’est dont un travail d’équilibriste qu’Ali Abbasi (The Last Of Us, Les Nuits de Mashhad) tente ici. Il prend le parti de mettre en parallèle le destin de Donald avec celui des Etats Unis. Il met aussi en avait son mentor Roy Cohn dont les préceptes tournent encore en 2024 dans la caboche orange de l’ex-président.
Entre les années 70 et 80, de Nixon à Reagan, le pays où la démocratie s’est vendue au capitalisme débridé, où les magouilles du business étaient plus tolérable que les impôts. C’est grâce au système et à ses failles que Trump a pu émerger et prospérer.