Drone
Intéressé par l’affiche de Drone et par son sujet : Emilie, une jeune étudiante en architecture, est poursuivie par un drone jusque dans son intimité.
Sous couvert d’un thriller technologique, j’ai trouvé le film assez proche d’un film de vampire. Le drone tourne autour de sa proie la nuit, à la recherche d’images, imposant une relation contractuelle.
La forme de la machine fait penser à un mélange de chauve souris et d’aigle. Il y a une progression intéressante dans le lien entre Emilie et la machine. En tant que spectateur, on se pose beaucoup de questions.
La mise en scène et le jeu des comédiennes/comédiens aident à garder le mystère et à créer une atmosphère étrange, entre le cauchemar et la réalité.
On n’échappe malheureusement pas à un peu de pseudo-techno-informatique vers la fin mais, ça aide, je pense, les spectateurs à comprendre.
J’ai trouvé l’ambiance unique, avec des personnages et des situations convaincantes et un réinvention du mythe du vampire, à l’heure où la production d’image est à la portée de n’importe qui et de n’importe quel smartphone.