Beetlejuice Beetlejuice
Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu envie d’aller voir un film de Tim Burton. Pourtant, la nature du projet en lui-même est assez douteuse. Comme pour Alien Romulus, on ressort une license du formol pour voir si elle est encore vivante. Les deux films font de la nécromancie pour réveiller un sentiment nostalgique.
Mais comme pour le cas Alien, il est difficile de bouder le plaisir de voir un casting qui semble s’amuser et qui ont pris plaisiar à se retrouver. Il est difficile de bouder le retour de l’humour noir et macabre qui avait tant manqué aux dernières productions de Tim Burton. Il est difficile de bouder les quelques délires graphiques du réalisateur, redonnant une patte caractéristique au film.
On n’évite pas cependant, comme dans l’original, un récit qui s’éparpille et qui abandonne ses intrigues. On garde la thématique du deuil, du côté absurde de la vie, de la marginalité.
C’est clairement un film de commande mais fait par des gens compétents et enthousiastes. On sent que Mickael Keaton et Winona Ryder s’amusent à remettre les habits d’un souvenir lointain.