La Nuit se Traine
Parmi les scénarios que j’aime bien, il y a ceux qui se déroulent en une seule nuit. L’unité de temps, héritée des codes du théâtre, est une contrainte de narration qui donne des histoires condensées. Il faut être suffisamment malin pour présenter des personnages rapidement, mettre les spectateurs dans l’ambiance en un temps record.
la Nuit se Traine, reprenant les paroles d’une chanson de Petula Clark, nous amène à suivre les « galères » d’un serrurier pris dans une machination qui le dépasse.
J’ai trouvé le film assez efficace, avec un très bon rythme, des personnages et des motivations très vite compris sans être complètement clichés. C’est une belle démonstration et un très bon premier film de Michiel Blanchart.
La belgique possède de très talentueux auteurs et comdiens qui servent le film. On a aussi un Romain Duris qui dit « nonante » et pas « quatre-vingt dix » pour brouiller les pistes sur son origine veritable.
Un vrai coup de coeur, au niveau scénario et niveau esthétique avec un film qui convoque pas mal de références.