Kinds of Kindness
Il y a des réalisateurs hyper prolifiques comme Quentin Dupieux. On a, en 2024, deux films de Yorgos Lanthimos. Après Poor Things qui était un hymne positif et féministe, Kinds of Kindness est un film plus sombre et misanthrope.
On a trois histoires différentes avec le même casting dont les personnages sont différents. Ca se rapproche d’une série comme American horror story, dans le concept et dans les thèmes.
Une histoire d’un homme qui n’est pas maitre de sa vie qui décide de se rebeller contre son donneur d’ordre, un policier qui retrouve sa femme perdue en mer mais qui lui semble différente et une secte qui part à la recherche d’une personne au pouvoir de guérison.
On est à chaque fois à la limite du fantastique et du conte moderne, comme des épisodes de la quatrième dimension.
Le point commun est la violence sous-jacente de la société, des violences faites aux femmes, malgré des apparences lisses et faussement positives.
Il s’agit presque de trois fables nihilistes. Même si c’est un film intéressant, j’ai préfèré « Pauvres créatures », plus optimiste et moins délétère.