Love Lies Bleeding
J’avais attendu Saint Maud avec impatience au cinéma. Comme beaucoup de films d’horreur de qualité, il est sorti directement en VOD.
Pour Love Lies Bleeding, j’étais content de voir que le film avait une sortie ciné. Rose Glass garde son ambiguïté thématique et son esthétique travaillée pour ce second film.
On est dans un trou paumé américain, où Jackie échoue pour s’entrainer avant une compétition de Body Building. Dans la salle locale, elle rencontre Lou et c’est le coup de foudre.
L’histoire mixe le thriller dans l’Amérique profonde et film d’horreur. Un mix entre No Country For Old Men des frères Cohen et Dead Zone de Cronenberg.
Avec la sensibilité de Rose Glass, on peut trouver un discours sur l’amour fou, des violences conjugales, sur les maitrises et la transformation du corps pour retrouver le contrôle de sa vie.
Il y a des passages aussi flippant que poétique, l’horreur et le surnaturel n’étant là que pour accentuer l’état d’esprits des personnages.