Furiosa
Mad Max est une saga inégale mais dont les codes esthétiques et dont les thématiques ont été des marqueurs de leur époque.
Le premier film se revendiquant du magazine Metal Hurlant, les deux suivants partant sur le post-apocaliptique-nucleaire, la reprise de 2015 parlant des enjeux climatiques et de la gestion des ressources, Georges Miller, malgré ses soixante-dix ans, sait rester pertinent.
Avec Furiosa, on fait un pas de côté, laissant Max en arrière plan et et mettant en avant Furiosa, le personnage de Charlize Theron. Même si le personnage est repris par Ana Taylor Joy, on est dans un petit flashback nous racontant son histoire de l’enfance à son histoire dans Fury Road.
Si j’aime toujours les scènes d’action et leur inventivités, j’ai un peu plus du mal avec la construction du récit qui est certes simple mais sans réel enjeux (on sait que Furiosa sera là dans Fury Road).
Je trouve l’idée très bonne et le personnage de Furiosa est assez fort, mais je trouve le récit assez décousu, articulé autour de deux scènes d’action assez forte et une intro qui est très chouette mais avec une dispersion de l’histoire et des enjeux.
Ca reste un des grands rendez-vous cinéma de 2024 mais qui m’a moins convaincu que Fury Road qui reste plus simple et un poil plus beau (malgré ses presque-10 ans)