Sleep
Allez voir un film en en sachant le moins possible, c’est souvent un pari.
Pour Sleep, auréolé des bons retours qu’il a eu au festival du film d’horreur de Gérardmer, j’y suis allé plutôt confiant.
Malheureusement, si les prémices sont intéressants, après le premier tiers du film, on est en ligne droite, ce qui enlève la tension et le mystère. Ca semble vouloir mettre au défi nos croyances et nos certitudes comme l’héroïne et il y a une évolution intéressante, mais j’ai fini par décrocher à la fin.
C’est typiquement le genre de film où tu te fais plein de théories (et le ventre mou du film te laisse le temps de partir loin), tu essaies de trouver toutes les amorces et tous les fusils de Tchekov. Un peu avant la fin, j’avais une fin alternative qui me plaisait beaucoup, et j’avoue que j’ai été très déçu par ce qui était proposé.
Ca peut être chouette si ça va au delà de ce que l’on pouvait prévoir. Mais ici, c’est simplement attendu et, je trouve, déjà vu.