Simple comme Sylvain
C’est difficile de parler des relations amoureuses. C’est pour cela que c’est au centre de nombre de fictions, documentaires, pièce de théâtre.
Ici, on confronte le milieu intellectuel québécois aux clichés du bucheron de la campagne. Sophia, qui enseigne la philosophie aux personnes âgées, rencontre Sylvain, un menuisier pour la rénovation du chalet qu’elle a acheté avec son mari.
On parcourt toutes les étapes d’un amour fulgurant, brûlant, passionné. Du contact des corps aux questions des différences irréconciliables. La différence de classe, de monde, est ici le plus gros des obstacle, créant du doute, des sacrifices, amenuisant au fur et à mesure la passion, confrontée à un réel trop fort.
L’interprétation est magistrale, les images et les moments poétiques touchent juste, me replongeant dans mes souvenirs d’une histoire où l’amour n’a pas pu tenir face aux différences.