The Creator
Gareth Edwards, le réalisateur et scénariste de The Creator, semble être quelqu’un qui aime mettre en scène des rapports d’échelle. Entre les créatures gigantesques de Monsters, les vaisseaux de Star Wars dans Rogue One, Godzilla dans sa version américaine de 2014, il place les personnages minuscules face aux menaces et aux dangers qu’ils doivent affronter. David contre Goliath.
Et souvent, c’est fait avec une économie de moyen qui permet d’avoir l’aval des studios à la recherche de grand spectacle pour pas cher.
Ici on oppose le gouvernement américain qui part à la chasse aux Robots avec une IA perfectionnée. Joshua, qui est un Protagonist avec des expressions faciales (c’est parce que John David Washington est monolithique dans Tenet) est infiltré dans le camps des sympathisants des robots pour démasquer le créateur, personnage menaçant de mettre fin à la guerre.
On a un scénario Original, dans un univers qui ne reprend pas un comics ou un roman et c’est plutôt chouette. Bien que le déroulement est cousu de fil blanc, c’est l’occasion d’avoir un film simple et efficace, avec de très belles images, des acteurs investis et des moments vraiment impressionnants.
Et pour la gestion des échelles, il y a cet imposant et terrifiant vaisseau américain qui largue des bombes de manière chirurgicale. On est aussi impressionné par les énormes tanks et différents robots de combats. Ils mélangent l’animation Japonaise, Star Wars avec une mise en scène évoquant District 9.
Un film original, avec un budget raisonnable mais qui donne l’impression d’être au niveau d’un gros blocbuster, des images de synthèses très soignées mélangées à des plans pris sur des lieux réels. C’est une très bonne surprise et donne espoir vers une des voies à la désescalade du toujours plus Holywoodien.