Equalizer 3
Avec la sortie de ce film, il est difficile de ne pas faire un parallèle avec John Wick 4. Il conclut aussi la saga d’un héros qui a autant de points de vie qu’un jeu vidéo en mode facile, mais autant d’ennemis qu’un jeu difficile.
Denzel revient avec son personnage, fatigué, voulant prendre sa retraite dans une Italie de carte postale, pleine de clichés. Après une scène d’intro choc mais assez cruelle, on découvre un héros américain qui s’intègre dans un petit village italien. Robert McCall semble vouloir être au calme, mais c’est sans compter sur la jeune garde de la mafia qui a décidé de monter son niveau de cruauté pour se faire de nouveau respecter.
On peut alors compter sur la maitrise des armes, des art martiaux et du protocole de la CIA de notre cher Bob pour faire le ménage.
Je m’attendais à retrouver l’esprit du 1 (qui est une bonne surprise à mes yeux) où notre héros au chrono aide son entourage avec des actions planifiées et des plans millimétrés. Et pas trop comme le 2 où c’était plus un duel d’agents de la CIA sans grand intérêt.
Le 3 est un peu un mix entre les 2 mais il me manque toujours le côté spectaculaire du lancement du chrono et de la résolution.
Je trouve aussi notre ami Robert un peu cruel facilement, enlevant l’aura de justicier blanc qu’il pouvait avoir jusque-là.
Même si je pense que le premier film se suffisait, ce troisième offre une conclusion honnête à défaut du feu d’artifice et des innovations qu’offre John Wick.