Anatomie d’une chute
J’ai découvert le travail de Justine Triet suite à sa palme d’or. J’ai pu voir récemment Victoria et Sybil. L’un est une comédie avec une phase de procès, le second se passe dans l’imagination d’une psy qui utilise une patiente comme sujet de son futur roman.
Dans Anatomie d’une chute, j’ai le sentiment que la réalisatrice / scénariste à voulu concilier les deux aspects les plus forts de ses films précédents.
Le film adopte une approche réaliste, une réalisation sobre.
Virginie Efira (qui semble être dans tous les films de 2023) a cédé sa place à la comédienne Allemande Sandra Huller qui est impeccable dans l’ambiguité. La relation avec son mari (dans le temps présent et les flashbacks) est le coeur de l’histoire et laisse le/la spectateur/trice douter de l’amour, de la sincérité et de la confiance entre les personnages.
C’est pour moi un film assez poignant et très intéressant dans la relation quotidienne d’un couple qui se délite, de l’impact sur les enfants et l’entourage, de la dichotomie entre les façades et le coeur d’une histoire d’amour.