Asteroid City
On retrouve Wes Anderson. J’aime ce réalisateur pour sa patte artistique. Il y a toujours une colorimétrie, des plans très étudiés, des mouvements de caméra et des astuces de montage particuliers.
On a aussi un casting toujours très impressionnant avec souvent les meilleurs acteurs du moment.
C’est encore le cas ici dans Asteroid city où l’on se replace à hauteur d’enfant comme dans Moonrise Kingdom, avec des adultes paumés.
Le film est plus agréable à regarder que The French Dispatch (qui était trop long pour son propre bien) mais on reste bien loin de la poésie d’un Moonrise Kingdom.
Depuis Fantastic Mister Fox et l’Ile aux chiens, on a aussi le sentiment de le voir diriger ses acteurs comme des marionnettes d’animation. Ca donne un jeu assez mécanique.
C’est aussi un film métaphorique sur la création, la fiction et la mise en scène, même dans le réel. Mais je trouve moins énergique, poétique, malin et drôle que ses anciennes productions, le dernier qui m’ait positivement marqué et l’Ile aux chiens et celui que j’aime le moins étant The Grand Budapest Hotel.