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Spider-man Across The Spider-verse

C’était difficile de concevoir l’idée d’une suite à « Into the Spider-verse » tant l’idée était trop originale pour rester dans les coups d’essais. D’autant que le film précédent n’avait pas si bien marché que ça.

Malgré tout, ce film était une de mes plus grosses de 2023. Même si, je préfère prévenir si vous n’avez pas bien suivi, « Across The Spider-verse » est la première partie d’un film plus gros. « Beyond the Spider-verse » devrait arriver en 2024 voire 2025…

On se demandait avant tout s’il n’y aurait pas de redite. Mais ce n’est pas le cas.

Si le premier film avait pour thème le syndrôme de l’imposteur, le sentiment de se sentir illégitime malgré les compétences évidentes de Miles, on parle dans le second volet la notion de destin ou plutôt des prophéties auto-réalisatrice que l’on s’inflige.

A l’image de l’antagoniste principal de cet épisode, c’est parce-qu’il a été sous estimé, qu’il a décidé de devenir plus fort.

C’est le même parcours pour Miles Morales qui doit subir les attentes de ses parents, de son entourage et du canevas dans lequel doit être un Spider-man, la découverte de ses pouvoirs, la perte d’un être cher, les conséquences et la solitude. Le personnage de Miguel O’Hara réplique le schéma de toutes les itérations de Spider-man, faisant rentrer toutes anomalies dans le rang.

Dans le second épisode, on se concentre aussi sur Spider-Gwen (dont le thème musical est incroyable) et qui possède une grande importance dans le film.

Le film est intéressant aussi pour ses messages de bienveillance et de tolérance. On comprend aussi la problématique des parents de Miles qui cherchent la bonne distance à adopter pour un adolescent en quête d’émancipation.

On peut être frustré par le fait que le film s’arrête en cours de chemin, donnant le sentiment d’inachevé et de n’avoir que la moitié : mais après 2h45 d’animations folles, avec des trouvailles incroyables, il faut que le cerveau et les yeux des spectateurs se reposent.

C’est assez osé de la part de Sony Pictures de laisser autant de marge de manoeuvres pour un film d’animation.

Il possède sa place parmi les très bons films de super héros (malgré la fatigue générale autour de la formule), mais il a sa place aussi parmi les très bons « tout court ».

Il y a bien des choses à dire sur ce film, mais je préfère que vous vous fassiez votre propre avis et que vous le découvriez dans de bonnes conditions.

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