Resident Evil 4 Remake
S’il y a une chose sur laquelle Capcom travaille beaucoup, c’est le recyclage. On le sait depuis Street Fighter 2 (Prime, Turbo, X, Super etc.).
Pour la Saga Resident Evil, ça avait commencé dès la Gamecube avec le « Rebirth » (titre non officiel du remake de Resident Evil 1, qui était, en plus de la refonte, une sorte de Director’s cut).
Mais depuis que le RE Engine est en place, Capcom utilise son moteur 3D maison pour passer à la moulinette des titres parfois très anciens comme RE 2 et RE 3 (qui sont des remakes très efficaces) et, plus surprenant, RE 4 qui, en plus d’avoir été porté sur tout ce qui possède un processeur capable de faire de la 3D, n’est pas si vieux que ça.
Arrivant au même moment que Dead Space Remake (héritier sauce spatial revendiqué), le jeu de Capcom narre les vacances de Leon S Kennedy, au fin fond de l’Espagne rurale, à la recherche de la fille du président des Etats Unis.
Capcom a fait comme dans les deux remakes précédents : les équipes ont pris ce qui était bien, ce qui était encore d’actualité et ont jeté toutes les parties obsolètes. Le tout en gardant le rythme, l’action, les moments de tensions qui faisait le sel du jeu original.
On donne la part belle à Luis et Ashley, mais en revanche, on réduit le temps d’écran des antagonistes qui ont à peine un dialogue se résumant « je suis méchant, j’aime pas les gentils : devient méchant le gentil ».
Techniquement, après quelques petits loupés à la sortie et la sortie des patches permettant d’avoir une expérience optimale sur PS5, on est pris dans le train fantôme et l’on encaisse la vingtaine d’heure pour l’histoire principale sans voir le temps passé.