Bayonetta 3
J’aime beaucoup le personnage de Bayonetta, et j’attendais avec impatience son arrivée sur la Switch.
Et si l’on peut rapprocher mon expérience de ce troisième volet avec celle de Sonic frontiers, j’avoue avoir passé un meilleur moment avec le hérisson qu’avec la sorcière.
Mais ça ne veut pas dire pour autant que ce Bayonetta « Tresse » (jeu de mot franco-espagnol) est un mauvais jeu. Il n’est juste pas le jeu que j’attendais.
Comme pour la Sonic Team, l’équipe de Platinum Games, qui avait réalisé les deux premiers épisodes de la sorcière, tente énormément de choses, casse un peu la recette habituelle de leur héros respectifs en ajoutant des ingrédients à un gameplay déjà riche.
Si le jeu est prisonnier de la fiche technique de la Nintendo Switch, la réalisation pousse malgré tout la machine dans ses retranchements. Grâce à ce jeu, j’ai appris qu’il y avait des ventilateurs dans la console, c’est la première fois que je les entendais se mettre en route.
Le jeu est fou, ça part dans tous les sens en terme de Direction Artistique. C’est même un peu trop : j’avoue que je ne trouve pas toutes les nouvelles transformations de Bayo très jolies mais je comprends que les changements de formes évoquent rapidement les changements de gameplay avec des pouvoirs de singe ou d’araignée (mais la métamorphose en train ? qui ? pourquoi ?). Et hormis la protagoniste prncipale, j’avoue que ni Jeanne, ni Lucas, ni Viola me semblent très inspirant(e)s
Le jeu se renouvelle, il y énormément de gameplay différents et au contraire de Sonic, Platinum a fait le tri dans ses idées et semble avoir gardé ce qui marche. Même s’il y a deux ou trois errances avec Jeanne et des QTE qui tuent en un coup…
Mon gros mais que vous attendez vient deux deux points très spécifique. Quand on joue Bayonetta, on peut désormais invoquer des gros monstres et cela a forcé à éloigner la caméra de la protagoniste. Elle est énormément détaillée (dans son design et dans son animation) mais au final, dans 90% des actions on ne distingue pas grand chose.
Et ce qui m’ennuie le plus, ce sont les niveaux qui sont désormais très vastes et propice à l’exploration. Ca peut être cool un peu d’exploration, les deux épisodes précédents en proposaient, mais là, les niveaux sont très vaste et très vides (avec beaucoup d’items cachés… encore un peu comme Sonic) et l’on passe beaucoup de temps à crapahuter au lieu de faire defiler l’arbre des combos.
Ca reste un jeu très plaisant et très généreux. Comme Sonic, ça reste une proposition assez inédite et loin du « calibrage » des gros studios.
Je n’ai fait qu’une seule partie, du début jusqu’à la fin en normal. Le jeu débloque de nouvelles armes après le générique de fin, invitant à relancer une partie. Et j’avoue que la longueur de certains niveaux me rebute à relancer une partie (là où après Bayonetta 1 et 2, je prenais plaisir à refaire les niveaux).