Stray
Le studio Blue 12 de Montpellier aime les chats. Ca se voit dès les premières minutes de Stray (chat errant, chat de gouttière dans la langue de Jul).
Les premières commandes vous invitent à vivre votre meilleure vie de chat, en faisant des ronrons, en miaulant à qui mieux mieux, en vous frottant, en buvant dans les flaques d’eau ou en faisant vos griffes.
Par la suite, on déambulera dans un monde post apocalyptique où les humains semblent avoir disparu.
C’est difficile de ne pas être intrigué par la proposition qui vous propose d’appréhender un monde rempli de robots voire de bestioles « bouffe-tout » prospérant dans ce monde privé de lumière.
Je vous laisse découvrir l’histoire et les mystères que contient Stray. Après les 100 heures de Persona, faire une aventure de 4 voir 5 heures avec les patounes d’un petit chat tombé du ciel, ça fait du bien.
Le jeu est une merveille de Game design, de retours satisfaisants auprès des joueurs et de gratification. On sent que le jeu, par moment, aurait aimé être un peu plus. Il y a des zones en mileu de jeu avec beaucoup de personnages qui n’ouvrent pas autant d’actions que dans la première zone, on sent que l’équipe s’est restreinte pour faire un jeu à taille raisonnable, pour les développeurs et pour les joueurs.
Mais tout ce qui y est fait est très bien fait. La musique, les mystères, le visuel est vraiment chouette. Sur PS5, les retours haptyiques et les voix qui proviennent de la manette sont vraiment bien mis en place
L’animation du chat est top 95% du temps (quelques séquences, dans les cinématiques vous rappelle que les animations ont été faites à la main) et c’est un plaisir de le voir donner des petits coups de pattes sur les objets menaçant de tomber ou d’aller se taper une petite sieste en écoutant les mélodies de Morusque.
Le voyage du chat de Stray m’a transporté et j’espère que vous aurez l’occasion d’essayer le jeu de Blue 12.