Prey
J’avais beaucoup aimé le travail de Dan Trachtenberg sur 10 Cloverfiled Lane et dans un épisode de Black Mirror.
C’est un réalisateur qui maitrise bien la narration visuelle et beaucoup d’angles de caméra, de mise en retrait des dialogues pour raconter son histoire avec de belles images.
On retrouve dans Prey ce travail, renforcé par une photographie incroyable et une bande son toujours impeccable.
Comme dans 10 Cloverfield Lane, j’aurais aimé que le film cache plus ses intentions un peu plus longtemps. Mais c’est un film qui joue à la fois sur l’hommage et les contrastes avec son matériel original (le mot Prey est l’opposé du mot Predator). Le film fait des clins d’oeil à celui de Mctiernan et renvoie dos à dos les personnages d’Arnold Schwarzenegger et celui d’Amber Midthunder.
Le film prend place en Amérique, avant la colonisation Anglaise et montre un peuple chasseur en accord avec la nature, devenant ainsi des rivaux idéals pour le peuple du chasseur intergalactique.
Il prend très à coeur la culture Comanche (il y a une version intégralement en Comanche).
Comme souvent, je vous laisse découvrir les surprises de ce film.
Je n’ai que 2 regrets : les acteurs anglais qui galèrent avec le français et le fait que le film ne soit pas sorti au cinéma.
Il y a des scènes qui valent le coup d’oeil et qui redonne des lettres de noblesse aux Predateurs (plutôt malmené récemment au cinéma).
Amber Midthunder porte le film et donne le change à un Prédateur qui n’a pas la totalité de son équipement de 1987.
Elle est épaulé par un chien (non comédien à la base, me dit-on dans l’oreillette) qui possède une présence incroyable à la caméra. Il sublime toutes les scènes où il apparait.
Si vous avez Disney Plus, je vous invite à découvrir le film, en espérant que l’on puisse voir un jour une copie dans la salles obscures afin d’avoir une expérience totale (je vous dis ça alors que j’ai une très bonne télé, un très bon home cinéma et une connexion internet qui me permet de voir le film en de bonne condition).