As Bestas
Après l’Année du Requin, on retrouve Marina Fois encore dans un registre pas trop comique (voire complètement dramatique dans ce film).
As Bestas raconte le conflit de voisinage entre un couple de Français, venu changer leur cadre de vie, et des habitants d’un village espagnol qui dépérissent faute d’argent. La tension vient du fait que le personnage de Denis Ménochet s’oppose à la vente des terres pour ajouter des éoliennes.
Pendant tout le film, on va avoir le choc de deux mondes qui n’arrivent pas à dialoguer malgré les tentatives. La tension arrive dès les premières scènes et ne vous lâche plus durant la totalité du long métrage. On est sur le fil et l’on espère une résolution pacifique de l’histoire.
On a vraiment une réalisation très froide, quasiment documentaire. Ce sont les personnages qui sont mis en avant.
C’est avant tout un film à histoire et à personnage et l’on est souvent surpris par les évolutions et les embranchements.
On sort de la salle un peu sonné et surpris. J’aurais aimé un peu plus de poésie et de magie dans les paysages de montagne.