The Arisocrats
Le Japon me manque. Un petit tour au cinéma et je retrouve les rues de Tokyo l’espace d’un instant. Et on déambule avec l’héroïne de quartier chic en quartier chic.
Après tout, elle est une bourgeoise qui vient de se faire plaquer le soir du nouvel an et dont la famille décide de la dépécher de trouver un nouveau fiancé. L’heure est grave : elle a presque 30 ans.
On est sur ce style d’archaïsme, de vision cloisonné par son milieu, par les pressions de la société, des proches, de l’idéal que l’on a en tête.
C’est, en extrapolant un peu, le pendant japonais de Julie en 12 Chapitres, où l’on suit le parcours d’une femme qui confronte son idéal à la réalité.
C’est un film doux, sensible, avec un vrai angle et un vrai point de vue sur une certaine partie du Japon. Mais, comme toutes les histoires très spécifiques, on peut facilement trouver des échos dans des pays et des sociétés plus proche de nous.