The Batman
Matt Reeves est un réalisateur que j’aime beaucoup. Depuis Cloverfield, même si je n’aime pas certains de ces films, je ne peux pas nier les qualités visuelles de ces films.
Et on repart sur un nouveau Batman. On parle des successions de Spiderman (qui ont finit par être plus ou moins cohérentes), on ne compte plus le nombre d’adaptation de l’Homme Chauve Souris :
- Burton pour 2 films
- Schumacher pour 2 films aussi
- Nolan sur 3 films
- Zack Snyder sur 2 films
Tout ça sans compter les adaptations animées. On est proche du nombre de vision cinéma que de vision dans les comics. Batman étant désormais un symbole de justicier des rues, qui évolue en fonction de la Justice et des rues.
On part, pour ce film, vers un Batman en cours de formation. Si c’est toujours le meutre de ses parents qui le pousse à prendre les armes, le jeune Bruce Wayne s’efface sous sa cape en quête de vengeance, semant la terreur de tous les criminels à chaque émission du Bat signal.
Comme je le disais en intro, on se retrouve devant un film très beau, avec un super casting (même dans les seconds rôles) et quelques passages assez bluffant. On est dans le mouvement d’un Batman « réaliste » avec une approche très sombre et très violente. On pense à Seven, à Zodiac et à des grands films autour des serial killers. On a même une critique en toile de fond sur les complotistes et la justification de la violence.
Mais ma préférence reste sur la trilogie de Nolan (imparfaite dans son ensemble mais culminante dans son deuxième film). Ormis toutes les qualités du film, je trouve qu’il y a un problème de rythme (l’enquête de Bruce sur son père stoppe complètement l’intrigue avec le Riddler) et surtout un personnage fonction qui, malgré la qualité de son interprète, lie trop facilement les intrigues. On peut remplacer ce personnage par plusieurs de moindre importance, le film marcherait tout autant.
On passe un très bon moment, je suis content que l’on puisse produire des films aussi ambitieux autour de super héros et que l’on sorte de la comédie d’action pour aller vers le Thriller.
Si Nolan avait Heat en tête lors de The Dark Knight, Reeves avait sûrement Seven. On peut saluer l’effort, même si, pour moi, l’essai n’est pas complètement transformé.