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Je suis toujours fan de Jessica Chastain. Depuis Take Shelter en passant par Interstellar, je sais que c’est une actrice qui s’implique beaucoup dans ses projets (qu’ils soient de grande envergure ou plus modeste).
Je suis aussi un des rares à avoir trouvé des qualités à X men : Dark Phoenix, un projet maudit entre les problèmes de réalisateurs, d’acteurs voulant sortir de la saga ou le rachat de la Fox par Disney. Le ton différent par rapport aux marvel et une scène du train assez bien faite : J’étais prêt à donner une chance à Simon Kinberg.
Si la réalisation est assez simple, c’est au niveau du scénario que le film ne tient pas. Si je suis enthousiaste de voir un film d’espionnage au casting féminin, on n’évite pourtant pas les gros clichés, limites racistes :
- L’espionne allemande est obsédée par son travail, bourinne et est spécialiste des explosifs parce que « les allemands ».
- L’espionne colombienne est le personnage qui laisse exprimer ses sentiments parce que « les colombiens »
- l’espionne chinoise joue un double jeu et est spécialiste dans le contre-façon des gadgets technologique parce que « les chinois »
- l’américaine porte ses valeurs, possède les capacités de leader et permet de fédérer le groupe.
Pour un film qui met en avant un côté progressiste dans sa promotion, il est décevant de voir autant de « facilités » d’écriture, de retournements de situations « déjà vu ». Il s’agit de ce genre de films qui me fait malheureusement lever les yeux aux ciels, où les promesses d’un film intéressants s’écrasent avec fracas à causes des astuces d’écriture.