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Spider-man : No Way Home

J’aime beaucoup le début de la trilogie « Home » de Spider-man. Elle présente un Spider-man jeune mais pas complètement naïf (enthousiaste, volontaire), casse un peu certains codes (je suis convaincu que Marisa Tomei est une super tante May) et elle possède des ennemis aux motivations compréhensibles dans ses deux premiers épisodes (j’aime beaucoup le Vautour et Mysterio). Homecoming, de part ses références aux films de John Hugues, est un de mes Marvel préférés.

Aussi, faire intervenir le multi-verse dans cette histoire, faire venir des méchants d’autres films me semblait incongru.

Et le début du film me conforte dans cette idée. Je trouve que le scénario casse le cliffhanger (suspense de fin du deuxième film) et se tord dans tous les sens pour aller dans une autre direction.

A la fin de Far From Home, il y avait une situation intéressante à exploiter qui aurait pu faire une histoire en elle même. A mon grand regret, « No Way Home » résout tout dans le premier quart d’heure. Cette histoire devenue péripétie devient un point de départ pour une seconde histoire dont les prémices très brouillons ne rassurent pas quand à la qualité du scénario.

Les nouveaux ennemis débarquent de manière fortuite dans le monde du Spider-man de Marvel, à l’aide d’une connexion un peu forcée avec Dr Strange (qui disparait pendant une bonne partie du film grâce à… euh… au scénario).

On a donc une arrivée successive et aléatoire de méchants (dont un qui semble embêter les scénaristes et les artistes d’effets spéciaux, et qui, finalement, passe son temps d’écran dans une camionnette) portés par de très bons acteurs. Ca sauve un peu le truc de cette deuxième partie qui sent bon le travail de plusieurs scénaristes différents.

On arrive à la troisième partie du film (là où les scénaristes voulait nous amener dès le début) et l’on sent que la réalisation, le scénario et les personnages sont mieux maitrisés, comme si les deux premières parties du film étaient des prétextes. On a des moments vraiment touchants et des enjeux qui vont clore (peut être) cette trilogie.

On est content de voir que le multi-verse permet de réunir ce Spider-man avec d’autres personnages importants de Marvel et il y a une bonne dynamique à l’écran.

Malheureusement, on saupoudre tout le film de quelques blagues « méta » (qui semblent être reprises telles quelles des forums internet depuis 2001 : se moquant du nom des méchants, de certaines techniques, voire de l’univers de Spider-man) qui désamorcent maladroitement quelques enjeux importants et l’importance des ennemis. Je ne trouve pas les dialogues vraiment bons tout au long du film.

Même si je suis très déçu par les deux premier tiers, j’ai beaucoup aimé la dernière partie (pour plein de raisons que je veux éviter d’énoncer ici). Si vous arrivez à passer outre tout le début, je pense que cela vaut le coup de tenir un peu. On finit avec un Peter Parker ayant grandi, s’affranchissant des contraintes des épisodes précédents, avec d’autres histoires à raconter.

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