The Eternals
C’est étrange de voir un film qui ressemble à la Justice League estampillé Marvel : On a un pseudo Superman qui vole et possède une vision laser, une pseudo Flash qui va vite, une pseudo Green Lantern qui génère des armes etc. On est sur un film meilleur que ce qu’a proposé Joss Whedon (ce n’est pas très difficile selon moi).
La fiction du film met en scène des supers héros qui étaient présents depuis les premiers hommes sur terre, pour nous défendre contre des créatures appelées les Deviants, donnant naissance aux mythes et légendes.
Ce derniers point est intéressant car, si vous êtes curieux, vous pourrez deviner le destin de chacun de ces supers héros.
Même si l’on s’éloigne un peu de la comédie d’action pour un film un peu plus sérieux que la moyenne, on reste sur les mêmes recettes Marvel. Le films possède une belle mise en image, de belles lumières qui le rend très coloré. Seuls les effets spéciaux sur les Celestes fonctionnent avec leur échelle démesurée. Pour les Deviants on est sur un amas de tendons/tentacules, pas très inspiré malheureusement.
Si le film possède ses moments (quand les Eternals travaillent en équipe et utilisent la complémentarité de leur pouvoir) et que l’on est loin d’une catastrophe comme Justice League, on n’est pas autant investi émotionnellement qu’avec une équipe comme les Avengers qui ont eu chacun un film pour nous les rendre attachants.
Le deuxième acte est un peu mou mais d’une manière générale, il n’y a aucune originalité. On devine dès les premières images qui seront les gentils, qui seront les méchants, et ce, malgré un retournement de milieu de film assez intéressant.
Ce n’est ni le pire, ni le meilleur des films Marvel. On a même le sentiment, comme pour Shang Chi, que le film se passe dans un univers différent de celui d’Iron Man ou Captain America (comme aucun Avenger n’intervient lors d’une menace globale). On sent qu’il est difficile de justifier de nouveaux héros (pourtant présents depuis de nombreuses années) après les Avengers.