Shang Chi et la légende des 10 anneaux
Shang Chi est un film Marvel (je ne vous apprends rien dans cette intro), pour le meilleur et pour le pire.
Si la formule change dans quelques menus détails, elle reste classique dans le fond. C’est comme ces menus saisonniers que l’on retrouve dans les grandes enseignes de Fast Food.
Ca change un peu car on a Bill Pope à la photo et Kym Barett aux costumes. En plus d’avoir tous les deux travaillés sur la première trilogie Matrix, on retrouve le soin du détail dans la mise en lumière et dans les habits de nos héros.
On a aussi des scènes d’actions très typées hong kong et l’on a vraiment le sentiment de retrouver un film d’art martial où Jackie Chan aurait pu être présent. Les combats sont filmés plus larges et il y a moins de coupures dans les actions (enfin). On retrouve de bonnes scènes au début (à plus…) dans le bus et sur l’échafaudage en bambou autour de la tour Hi-Tech.
Des scènes qui, malheureusement, si l’on regarde de plus près le scénario, ne servent pas à grand chose. Comme dans Black Widow récemment, il y a des combats qui auraient pu être évités si les personnes se parlaient avant d’amorcer le premier coup de sandale :
- mon père me retrouve : on se fracasse
- je retrouve ma soeur : je la tatanne
- et finalement, plus tard dans le film, on discute : on a un objectif commun.
Et surtout, on n’oublie pas de désamorcer les scènes de tension avec des gags.
On n’oublie pas non plus la grosse scène d’action finale en image de synthèse sur-découpée, légèrement illisible.
On introduit donc des éléments de type fantaisie asiatique (et c’est cool) dans le MCU, mais ce n’est pas aussi progressif que la magie dans « Docteur Strange ».
Ca reste un film dans la formule « Comédie d’action » classique, comme TOUS LES FILMS MARVEL. Ca serait sympa (à un moment) de faire comme les séries qui passent dans Disney Plus et de diversifier les genres des films.