Lupin III : The First
J’ai un souvenir vague de ce dessin animé.
J’ai une résonance de la chanson du générique, à l’époque où on devait l’appeler Edgar (roi de la cambriole), sûrement pour contourner les droits de l’oeuvre de Maurice Leblanc.
Je me souviens de ce grand personnage maigre, de l’homme au chapeau taiseux et du samouraï qui se tassaient dans une Fiat 500.
En revoyant quelques images de l’époque, il est difficile de ne pas faire le lien avec le Sherlock Holmes (version chien) où Hayao Miyazaki et Isao Takahata ont fait leurs armes avant de fonder Ghibli des années plus tard.
C’est sur ce souvenir que je suis allé en salle. Et j’ai été soufflé par l’animation et le character design qui utilisent le charme des années 70 et des techniques contemporaines pour faire un film visuellement sublime.
C’est une des premières productions japonaises que je pose au même niveau qu’un studio Dreamworks ou un Pixar.
Il est aussi agréable de voir un Paris vu par les Japonais même si la capitale française est le point de départ d’une aventure au tour du monde.
On pense rapidement à Indiana Jones et la Dernière Croisade devant cette aventure autour du monde qui mélange archéologie, évasion spectaculaire, retour des Nazis, un peu de fantastique et beaucoup de Deus Ex Machina pour sortir nos héros de situations complexes.
C’est un vrai bon moment, avec de belles influences de cinéma (il y a quelques plans qui sont des références évidentes), une histoire sans temps mort et des héros attachants.
Il y a sûrement un facteur nostalgie, mais c’était un vrai plaisir de retrouver l’univers du mangaka Monkey Punch .