Scanners
Régulièrement, on a un film de Cronenberg sur les écrans. A défaut de vraies nouveautés (le dernier semble être Maps to the stars), les versions 4k cinéma remontent sa filmographie.
Après Dead Zone (très bonne et très oubliée adaptation de Stephen King), Videodrome, on a aujourd’hui Scanners.
On retrouve déjà pas mal de ses obsessions (la destructions des corps, le pouvoir de la pensée) et une réalisation froide et réaliste (utilisée pour ancrer le fantastique dans le réel). On retrouve aussi la passion pour l’informatique, même si aujourd’hui, cela fait sourire de voir les gens être surpris d’apprendre que les ordinateurs peuvent être connectés à une ligne téléphonique.
En revanche, le scénario est un peu plus « faible » que Videodrome avec des personnages féminins mal écrits, une fin qui semble bâclée et une tension qui ne décolle jamais vraiment. Il reste intéressant car on peut y voir un prototype du fil rouge de X-Files. Et après avoir vu Scanners, on devine les références (scénaristiques et visuelles) de Chris Carter.
Je suis ressorti de la salle un peu déçu, mais on devine quel a été l’impact de Scanners dans le cinéma des années 80 / 90 .