Chanson Douce
Le film est l’adaptation d’un roman de Leïla Slimani,prix Goncourt 2016. On le devine avec la voix off du personnage de Leila Bekhti en introduction. Voix off qui n’arrivera plus par la suite.
Ce manque de cohérence narrative qui me sert d’introduction est un des points faible du film. La caméra de Lucie Borleteau fait de beaux plans, sait poser sa caméra pour des cadres, mais je ne sais pas si le problème vient du montage ou du script mais on se perd; le film hésite à présenter un thriller psychologique, un drame social, un film d’horreur. Ce manque de point de vue nous empêche de trouver les personnages attachants. On a du mal à avoir de l’empathie pour cette nounou, pour ce couple.
Le point fort reste la direction des acteurs et Karin Viard, Leila Bekhti, Antoine Reinartz et les enfants sont crédibles, intéressants.
Le manque d’empathie n’empêche pas non plus la montée en tension, très réussie, jusqu’au final.
Je ne peux pas trop vous en dire sur l’histoire afin que vous la découvriez. Si le film est plaisant, très bien joué, assez dur par moment, je suis un peu plus réservé par le rythme ou l’absence de point de vue. Il reste un film qui me donne envie de découvrir le roman et de découvrir le travail de Lucie Borleteau.