Zelda Breath of the Wild
C’est très difficile d’écrire une review sans superlatif pour Zelda.
Le jeu a été une bouffée d’air frais pour les créateurs de jeu en monde ouvert, pour les joueurs qui trouvaient que la saga Zelda tournait en rond depuis quelques épisodes, pour le lancement de la Switch, pour Nintendo mais aussi tous les créateurs japonais.
Avec autant d’années de retard, il me sera difficile de ne pas écrire encore ce qui a déjà été écrit. Je pourrai partager une super analyse de Loop ou de Game Next Door.
Alors, on va parler de mon rapport avec Zelda. Le premier que j’ai fini est la version cell shading mignonne de Windwalker sur Gamecube. J’avais adoré parcourir la mer d’Hyrule.
Je suis resté bloqué au dernier boss de Minishcap sur GBA et je n’ai jamais eu le courage de repartir de zéro pour avoir suffisamment d’item pour le battre.
Dans ZBOW, j’ai des milliards d’anecdotes, de stratégies, d’histoires dans l’histoire qui vont me rester. J’ai passé un nombre incalculable d’heures sur le jeu, je l’ai fini et pourtant, je sais que si je lance une partie, je vais en avoir pour plusieurs minutes, quitte à repeindre ma nuit couleur blanche.
J’envie toutes les personnes qui n’y ont pas jouées : elles vont pouvoir vivre le moment où la carte s’agrandit, où le monde s’ouvre à perte de vue et où l’on est perdu, confus, désorienté. Et le sentiment que Nintendo te montre les portes et te laisse le choix de les ouvrir, à ton rythme.
Il n’y a pas de bon chemin : Il y a ton chemin. Philosophiquement, c’est assez puissant 🙂