Marvel’s Spider-man
Ceux qui me connaissent savent que :
- Je n’ai pas aimé le gameplay d’Assassin’s Creed
- J’ai fait les 3 Batman Arkam de Rocksteady
C’est pour vous donner le contexte de ce que j’aime / je n’aime pas en terme de jeu « Openworld ».
Et, bonne surprise, le Spider-man d’Insomniac est très proche de la formule Batman. Les mauvaises langues diront que la formule est trop proche.
Un ressenti général sur le jeu : j’ai beaucoup aimé. Le jeu est une belle vitrine technique de la Playstation 4 (pro ou « de base » – les mauvaises langues disent « pro-low »).
Ca défonce la rétine : que ce soit de jour, de nuit, en soirée : c’est toujours avec un grand plaisir que l’on parcourt New york en compagnie du tisseur. Le gameplay est au diapason et l’on passe quasiment sans transition d’une phase de balade, à une baston à une phase infiltration.
Si les scénarios des quêtes annexes (et des DLC, il paraît) sont très bien écrits et explorent une autre facette de Peter Parker (une incarnation de plus et une version supplémentaire par rapport aux films / comics / dessins animés), la trame principale est plutôt cousue de fil blanc et l’on arrive à une fin assez plate (en plus d’un boss final turbo nul).
Contrairement à un Batman Arkam Knight, on n’a pas trop d’éléments horrifiques ou des twists intéressants. L’histoire avance en ligne droite.
Après, ce n’est pas déplaisant à faire : le jeu arrive à imposer ses idées de gameplay et un rythme qui rend toute la progression fluide et intéressante. Un peu comme Zelda Breath of the Wild, il n’est pas rare de partir vers un objectif et de faire un tas de choses en chemin, voire de partir à l’autre bout de la carte poussé par la curiosité).
J’ai donc retrouvé ce plaisir de la balade (comme Zelda) et les enjeux super-héroiques (comme dans les derniers Batman).
PS : si quelqu’un (re)connaît le créateur de l’illustration, merci de me partager le lien vers son travail. L’image est très belle.