John Wick Parabellum
J’ai passé une nuit à rattraper mes manques dans la filmographie de Keanu Reeves et j’ai pu voir John Wick 1, 2 et 3 dans la foulée.
Donc John Wick 3, c’est Parabellum. On a une double référence aux calibres de certains flingues et à « Para Bellum » qui est un morceaux de la citation « Si Vis Pacem, Para bellum » (« si tu veux la paix, prépare la guerre »).
C’est aussi un étage de plus dans la surenchère avec toujours un scénario au fraises, mais aussi des chorégraphies toujours plus incroyables. Toute la salle, malgré les deux épisodes précédents, était super impressionnée sur la première partie du film.
Puis, pour moi, vient le passage au Maroc avec Halle Berry. Si ce passage reste un grand moment de bravoure technique, sur un plan strictement narratif, il faut bien dire que ça n’apporte pas grand chose. Et c’est là où j’ai commencé à moins aimer.
A vouloir étoffer la mythologie, on ajoute des mystères aux mystères. Alors que le postulat simple des deux premiers et la simple évocation de la confrérie des tueurs dans les hôtels Continental me semblait suffisant, ici on ajoute encore un niveau supplémentaire, pas vraiment utile.
Et que dire de la dernière partie qui se traine en longueur et n’apporte aucune résolution.
On est dans le syndrome « bigger is better » (en réalité, non…) et j’ai peur qu’un 4ème volet ne fasse dégonfler le soufflet, si l’on ajoute pas plus d’épaisseur.