Simetierre
Stephen King, comme Disney (le parallèle est bizarre), subit une phase de remake de ces adaptations.
Ici, c’est Simetierre. Je n’ai ni lu, ni vu la première adaptation.
Connaissant l’auteur, le livre doit parler de la religion face à la science, de la famille, de la culpabilité. Des thèmes que l’on retrouve dans tous ses livres et rarement dans les films.
Les films ont tendance à garder seulement les scènes chocs et à oublier l’aspect psychologique.
Simetierre aurait pu être un film qui traite du deuil, de l’acceptation de la mort, des regrets de ne pas profiter des gens que l’on aime de son vivant.
Il ne fait que du survol, à partir d’une station orbitale, de tous ses sujets. Ils sont évoqués et les acteurs ont des vrais personnages à mettre en avant. Mais le film ne développe rien.
On a un film assez mauvais, car la réalisation est dans le grisâtre des images de synthèse moderne, il n’y a aucun visuel fort, aucune scène que l’on n’a pas déjà vu un million de fois.
C’est mal rythmé, avec trop de musique, sans aucun parti pris de mise en scène.
Il fait parti de ces films qui m’ont donné envie de les faire différemment. Celui-là m’a même permis d’imaginer des scénarios pour d’autres histoires fantastiques.
Aller voir un film et s’en imaginer de meilleurs dans sa tête. C’est à la fois le point le plus positif et le plus négatif que je peux donner à ce Simetierre 2019.